• Le Hobbit: Un voyage inattendu de Peter Jackson (DVD 17 Avril 2013)

    Sortie au cinéma le 21 décembre 2012  ce film magique de par son scénario, son esthétique, son jeu d’acteur, sa musique et sa morale fut largement récompensé au box office français avec environ 4.5 millions d’entrées. Pour un budget estimé à 180 millions de dollars ses recettes vont exploser sur le territoire Américains avec 303 millions de dollars et à l’étranger 711 millions de dollars. C’est donc un succès énorme pour Peter Jackson. Il devient le 15ème film (le 3 Mars 2013) à dépasser le milliard de dollars en termes de recettes.

    Le film commence sur une liberté du réalisateur. Il re-contextualise sa narration et on se retrouve au début du premier film de la saga du seigneur des anneaux. Ainsi Bilbon est face à son manuscrit racontant ses aventures dont la lecture sera destinée à son neveu Frodon. Cela est plutôt astucieux car il permet de relier les films entre eux et de nous replonger dans un monde et une aventure antérieure aux aventures de Frodon. En effet, cela il fallait y penser puisque l’ouvrage de Tolkien Bilbo le Hobbit est lui réellement paru (chronologiquement) avant le Seigneur des anneaux. Ainsi ici on apprécie la lecture et la créativité de Peter Jackson quant-à l’œuvre initiale. (Bien que cela créé une légère incohérence : Frodon dans Le Hobbit explique à Bilbon qu’il va accueillir Gandalf or dans le film La communauté de l’anneau Bilbon ignore où se trouve Frodon lorsque Gandalf, son vieil ami, vient frapper à la porte).

    Enfin le film se lance très rapidement, Gandalf se présente à Bilbon et l’aventure va très vite accélérer lorsque les nains vont débarquer en trombe chez notre hobbit. Les scènes de chants des nains sont à mon sens très bien interprétées (fidèle à l’ouvrage une fois de plus) et l’ambiance est dès lors instaurée. Action et ingéniosité vont suivre après la décision de Bilbon. Ce film nous transporte une fois de plus avec brio dans un univers fantastique très élaboré et magnifiquement retranscrit en image grâce aux fameux paysages néo-zélandais. On appréciera ainsi l’humour et la caractérisation des personnages.

    Cependant, on est très vite déçu par la fin si lorsqu’on regarde le film pour la première fois on n’est pas averti qu’une suite est prévu. On peut s’attendre durant tout le film à voir le fameux dragon sans jamais le voir apparaitre. Ainsi la question se pose. Pourquoi réaliser un film pour un ouvrage dans la saga du seigneur des anneaux et trois films pour un ouvrage pour Le Hobbit ? Si ce n’est pour l’argent… Ici déception en effet, dès lors on a accès à des scènes fantasmées par Peter Jackson qui n’existent pas dans l’ouvrage telle que toute l’intrigue autour de l’orque Blanc (qui n’apparait que comme une légende dans le livre). Mais soit, cela n’enlève que peu au plaisir des yeux et du monde fantastique qui heureusement est tout de même bien intégré par le réalisateur.

    En définitif, ce film est de toute beauté et nous plonge sans difficulté dans l’univers de Tolkien et c’est ainsi l’occasion pour Peter Jackson de prouver son interprétation et sa propre lecture de l’ouvrage. On relève évidemment le blockbuster mais quelque soit le cinéma que l’on veut faire il est normal de penser à l’argent alors au diable la critique financière et vive le 7ème art qui ici apparait complet avec une bande son formidable, une image toujours très belle et des acteurs qui n’ont plus rien à prouver. Une adaptation (libre peut être) mais fidèle à l’ambiance souhaité je pense par Tolkien.

     


  • Commentaires

    1
    Dearthan
    Mercredi 29 Mai 2013 à 15:29

      Pour moi déja avec le seigneur des anneaux il était pour moi passer a coté de l'essence même de l'histoire qui est le cheminement humain dans une société differente de l'enfance. En gros les enfant (hobbit) deviene adulte dans un monde dur et abrupte et pour sa il faut quitter le nid familiale (conté).

     

      J'ai bien aimé mais la surenchère de scène spectaculaire camoufle les réel scéne grandiose du livre. Ce n'est pas gandalf qui transforme les géant en pierre en brisant un rocher. Lui et bilbon les embrouille seulement de parole et le soleil se lève petit a petit sur l'horizon.

      L'arrivé a fondcombe aurait du être l'endroit le plus épique de l'épisode on y ressent absolument pas la passion qui née a se moment entre bilbon et le pays des elfes (ou il ira plus tard couller c'est vieux jour).

     Les géant de pierre sont bien la mais jamais au grand jamais il ne monte dessus il fuit juste les projection a force de vouloir nous mettre au coeur de l'action on crée une scène ridicule ou tout les heros aurai du mourrir.

     Les mine de gobelin sont pas mal mais se n'est pas le grand canyon mais plutot un dédal de couloir ou bilbon se perd. La fuite des gobelin aurai dut être oppressante avec course quasi dans le noir seulement éclairer par les lame elfique. On aurait du avoir peur a chaque virage d'avoir les gob apparaitre er non cette copie conforme de la scène de la moria. J'ai dailleur trouver les rois des gobelin parfaitement ridicule c'est un gobelin ho ou est la malice la cruauté de ces petit être dans se bibedum chamalo maron.

    Et enfin le combre du ridicul arrive a la fin quand il sont entourer des warg (et seulement des warg leur maitre sont bien loin il me semble) Non monsieurs nous ne somme pas au bord d'un immense précipice et tout le monde ne risque pas de faire une chut mortel. Nous sommes simplement au sommet d'une colline entourer de warg et on met le feu pour empecher les warg de venir. Gandalf appel ensuite les aigle car une fois les flamme éteinte il seront dévorer. A cause de toute cette surenchère l'arriver des aigle géant perd pour moi toute saveur aussi.

      En gros et ces ce que je reproche le plus a jackson c'est qu'il n'a pas comprid que les héros de tolkien sont juste des hommes normaux et pas des super man qui se relève d'une chut de 200m sans une égratignure.

    2
    Marilyna Profil de Marilyna
    Mercredi 29 Mai 2013 à 15:36

    Wouaw ok il va vraiment falloir que je termine le livre. C'est vrai que l'idée d'évolution d'un homme simple vers un homme plus complet n'est pas tout à fait présent mais en termes purement cinématographique c'est quand même un beau film. Les problèmes que tu soulève sont liés à l'adaptation qui ne peut être totalement fidèle. J'avoue qu'ici Jackson joue plus sur un univers qu'une réelle compréhension de la complexité des individus.

    3
    Mercredi 29 Mai 2013 à 17:15

    Personnellement, je ne me suis jamais remise de l'absence du retour à la Comté - tous les événements du retour - à la fin du film Le Seigneur des anneaux, ou plus exactement, à ce qui pour moi était indispensable après le périple, la quête, les guerres, etc... Mais pour en revenir à Bilbo,  oui, cette version - ce début de version puisque nous devons attendre la suite - a ses particularités. Comme pour Dearthan, le roi des gobelins m'a semblé un tantinet bizarre par rapport à mes souvenirs du livre (et ça fait un bail), en fait, il m'a fait penser à La guerre des étoiles, à ce personnage monstrueux de graisse et de grossièreté - comme si les deux allaient toujours de pair -, pour ne pas dire de vulgarité et de perversion, à savoir, Jabba le Hutt (visible dans l'épisode L'Empire contre-attaque)

    Le point que j'ai particulièrement apprécié, c'est de retrouver un Gollum digne de ce nom au fond de sa caverne, le jeu du trésor et de "ce qui est caché dans sa poche" est plutôt bien rendu je trouve, et le regard de fin de Gollum est tout à fait réussit. Un apitoiement s'abat sur nous devant son désespoir, tout en nous renvoyant à l'horreur de la situation, éventuelement servir de casse croute à cette chose qui survit au plus profond des montagnes. Là, est rendu une terreur de l'homme, de l'humain pour les entrailles, les profondeurs, les noirceurs de l'être. (je rejoins pourtant les dires de Dearthan pour ce qui est des couloirs de la mine des gobelins, et pas ce grand canyon, qui curieusement est moins visible avec Gollum, heureusement d'ailleurs, car cela contribue au bon fonctionnement de la scène par rapport au livre)

    Pour ce qui est de l'approche de Jackson, quoi dire, sinon qu'il est un homme de son époque ? c'est sans doute ce qui fait défaut.

    4
    Odile Jacquemet Profil de Odile Jacquemet
    Jeudi 4 Juillet 2013 à 21:03

    Tiens, je viens de tomber sur cette vidéo pas inintéressante du tout ^^ : http://www.youtube.com/watch?v=DaFu3AoDXPY

    5
    Odile Jacquemet Profil de Odile Jacquemet
    Jeudi 4 Juillet 2013 à 21:32
    6
    Marilyna portable
    Vendredi 5 Juillet 2013 à 12:10
    Oui je connaissais le fossoyeur de film depuis peu j'aime beaucoup sa facon professionnel d'exposer et de caractériser le cinéma tout en incluant une touche d'humour et de franc parler. Je suis bien souvent en accord avec ses dires pour bilbo juste je pense que si Jackson à fait des choix parfois incohérent avec l'oeuvre original c'est pour s'approprier l'ouvrage et en sois c'est aussi ça le travail à faire lors d'une adaptation.
    7
    Fame
    Mercredi 16 Juillet 2014 à 00:02

    J'ai enfin pu finir Le Hobbit, après m'être régalé de la trilogie LoR et du Silmarillion. L'adaptation du Hobbit au ciné est particulière. D'un côté, Jackson respecte tous les passages obligés de l'odyssée de Bilbo, mais d'un autre côté en y changeant significativement les événements internes. Le résultat partiel, nous ne sommes qu'au 2e film sur 3 pour l'instant, donne une impression d'une prise de distance croissante vis-à-vis de l'oeuvre fondatrice de Tolkien. Reste plus qu'à voir le dernier film... !


    En ce qui concerne le reste, il y a pas mal à déplorer tout de même. Le plus évident, je pense, est le principe de la division en trois films. Quel gâchis ! Rien qu'à lire Le Hobbit, on voit tout de suite qu'un seul film suffit, en allant jusqu'à 2h30 pour satisfaire tout le monde. De facto, les scènes des deux premiers films tirent systématiquement en longueur.


    Je suis partisan de l'appropriation de l'oeuvre adaptée, bien sûr, mais elle a aussi ses limites. Le rajout de l'Elfe rousse espiègle - son petit nom m'échappe - et de Legolas pour satisfaire un public familial est exaspérant ! Au moins, on remarque aisément que Tolkien avait le sens de la narration. Les producteurs, eux, ont le sens du fric.


    Un aspect positif sera l'interprétation brillante de Martin Freeman. Premièrement, il colle en tout point avec le Bilbo Baggins de Tolkien : un homme respectable, prudent, au caractère bien trempé et aux ressources insoupçonnées. Deuxièmement, parce qu'il possède parfaitement son rôle : pas de fils blancs ! 


    Enfin, je rêverai d'une adaptation du Silmarillion, son dernier ouvrage. Cela risque d'être extrêmement compliqué, disons carrément impossible vue la structure du livre (les trois premiers âges d'Eä), mais le souffle épique y est particulièrement fort. M'enfin, on ne sait jamais... !

    8
    Vendredi 1er Août 2014 à 10:44

    Oui je viens moi même de terminer de lire Bilbo que j'adore finalement. Mais je ne peut m’empêcher de rejoindre ton avis sur le fait qu'un seul film aurait largement suffit, l'intrigue avec l'orc blanc, et le rajout de personnages et de romance me déplait particulièrement. Toutes les scènes très sympa du livre où on note clairement un jeu de langue et de l'esprit (je pense notamment au passage où gandalf présente les nains à Beorn) sont tout à fait négliger pour laisser place au grand spectacle...

    J'attends de voir le film 3 mais j'ai bien peur qu'il ne se consacre qu'à la guerre des cinq armée et qu'ils zappent le chemin du retour et les vrais échanges entre thorin, bilbo et barde...

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