• Warm Bodies de Jonathan Levine (20 Mars 2013)

    Le cinéma de Romero porte ses fruits. Le film de zombie n'est pas mort. Ici nous avons eu le droit à un mélange subtile de genre cinématographique. Le cinéma fantastique-horrifique avec des morts vivants affamés et une comédie romantique qui ne tombe pas abusivement dans le mélodrame.

    L'intrigue est bien pensée et ne tombe pas dans l'angoisse pourtant bien présente lors du visionnage de la Bande-annonce d'un mauvais remake de l'histoire d'amour à la Twilight. Par chance le mort-vivant n'est pas "sexy" et pourtant Levine innove en inculquant à son zombie une conscience d'exister ce qui le rend attachant de part un humour et une intériorité plus que par la  beauté extérieur (inexistante avant qu'il retrouve son humanité). En parlant d’intériorité notons la capacité du réalisateur à inclure une voix off durant une bonne partie du film sans que cela ne paraisse une facilité scénaristique. En effet, la voix off est très bien justifié par l'incapacité du héros à ouvrir la bouche et à alligner deux mots (ce qui viendra par la suite).

    Le personnage principal va donc se présenter comme étant mort et va devoir faire face à sa triste vie avant de rencontrer la jolie blonde qui va le faire "revivre". Cela est la surface de l'histoire mais en vérité on trouve une réelle critique de l'humanité qui par la peur de l'inconnu devient violent. On trouve également un humour très subtil basé souvent sur l'incapacité à réaliser quelque chose, et d'autant plus en amour notre héros a le caractère d'un jeune inexpérimenté avec les demoiselles. Et enfin grâce au casting on trouve un jeu d'acteur complet qui caractérise les personnages de façon très explicite. Par exemple le célèbre John Malkovitch dans le rôle d'un général à la gâchette facile. On y découvre également Nicholas Hoult dans le rôle de R notre héros qui n'en n'est pas forcément à son coup d'essai mais qui visiblement va s'inscrire dans le paysage cinématographique grâce à sa faculté de faire parler son corps (sans abuser de dialogue redondant).

    Voilà en définitif ce film réussit à allier un bon divertissement composé d'une réelle morale qui permet de s'adresser à tout public et de passer un bon moment.


  • Commentaires

    1
    Fame
    Vendredi 23 Mai 2014 à 23:55
    Le film est vraiment sympa. Déjà, c'est drôle. Ensuite, on est plus dans l'humain-zombi du métro-boulot-dodo, mais dans la perte de notre humanité par l'intolérance et l'incapacité à se comprendre.
    Mais je t'avoue que je ne vois pas du tout le cinéma de Romero là :x et l'histoire d'amour est parfois lourde...
    2
    Samedi 24 Mai 2014 à 11:11

    Oui oui je suis d'accord, je cite Roméro dans le sens où pour moi il a créé le genre et que je suis contente de voir qu'à part ses films on trouve d'autres bons films de zombie. De plus ça va peut être inciter d'autres internautes moins aux courants à voir les films de Roméro s'ils aiment le genre =)

    L'histoire d'amour est réellement présente c'est un fait je peut comprendre qu'on la trouve lourde. Moi elle m'a faite beaucoup rire de par son improbabilité.

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